Ah l'année 2017, encore difficile alors cette cuvée est l'assemblage (l'union) de 2 cuvées Rouillon et la Caillière.
Le vignoble est co-planté avec vendange commune et donc vinification aussi.
Nez plaisant voire avenant. On plonge dedans : la bouche grande ouverte pour croquer du fruit noir, des épices et cette touche végétale des vins rouge du Domaine... qu'on adore.. les vins et le domaine d'ailleurs.
Bel équilibre avec de beaux tanins souples et fondus.Le Clos du Tue Bœuf, c’est une histoire qui remonte à plusieurs siècles… Les premières traces de ce vignoble de onze arpents et demi (à peine 6 hectares) situé au lieu-dit le Tue-Bœuf, aux Montils remontent en effet au Moyen-Age.
L’histoire raconte que les vins produits au Tue Bœuf faisaient le bonheur des tables royales et que François 1er et la reine Claude y étaient particulièrement attachés. Le précieux crû est aussi mentionné sous le règne d’Henri III.
Présents aux Montils depuis le 15e siècle, les Puzelat (autrefois « Puzelatz ») pourraient donc bien avoir un lien avec ce savoir-faire ancestral…
Rapport ou non, Jean-Marie et Thierry ont pris leur temps pour reprendre le Clos du Tue Bœuf. Tous deux ont préféré arpenter les vignobles, chacun de leur côté, en France et à l’étranger, avant de revenir au domaine familial.
Jean-Marie s’est décidé le premier : après plusieurs années d’expériences en Champagne ponctuées de voyages, il reprend le vignoble en 1990.
Thierry a patienté un peu plus. Après avoir bichonné les vignes de Saint-Emilion, de Bandol et s’être exilé quelques temps à Montréal, il revient aux Montils en 1994.
Depuis, le clos du Tue Bœuf, c’est les frères Puzelat, Jean-Marie et Thierry.